Ils sont 52.110 candidats sur un total de 251.164 qui risquent de ne pas
subir les examens du Certificat de fin d’études élémentaire pour faute
d’actes de naissances. C’est la direction des Examens et des Concours du
ministère de l’Education nationale qui l’a fait savoir dans une
invitation reçue pour une conférence de presse repoussée à une date
ultérieure.
Alors qu’on n’a pas encore fini d’épiloguer la
question du réaménagement du calendrier scolaire avec les changements
des dates d’examens du CFEE, BFEM et le BAC, coïncidant avec la période
hivernale, la direction des examens et concours du ministère de
l’Education nationale tire la sonnette d’alarme sur un autre problème.
Sur
un nombre de 251 164 candidats inscrits pour le CFEE / Entrée en 6ème,
options français et arabe, les dossiers de 52 110 élèves se sont révélés
irrecevables, faute d’actes de naissance. De quoi nourrir des
inquiétudes qui ne seront pas vite dissipées, si l’on sait que
l’obtention de papiers d’état-civil, obligatoire dans la constitution de
dossiers pour l’examen de fin d’année, est un casse-tête pour les
parents.
Dans une invitation adressée à la presse, le directeur
des Examens et Concours a fait savoir qu’à la «date du jeudi 28 mai
2015, les statistiques reçues du niveau déconcentré pour le CFEE /
Entrée en 6ème sont de 251 164 Inscrits (options français et arabe) dont
52 110 candidats sans pièce d’état civil ». Suffisant pour signaler
qu’un climat d’insécurité plane dans la préparation des examens à
l’élémentaire.
D’autant plus que le retard pour disposer des
statistiques du nombre d’élèves à évaluer peut influer sur un certain
nombre de paramètres de l’organisation. Il s’agit entre autres de la
préparation des épreuves par candidat, le nombre de correcteurs et de
surveillants. «Ces statistiques prouvent, si besoin en est, le caractère
délicat des problèmes liés à l’état civil dans la gestion en amont
comme en aval des examens et concours», lit-on dans l’invitation.
Contrairement
au CFEE, le Brevet de fin d’études moyen (BFEM) a été moins touché par
cette difficulté signalée par les autorités académiques où le nombre de
candidats sans pièce d’état civil s’élève seulement à 1 130. Le
directeur des Examens et concours avait relevé, dans notre édition du 18
février 2015, que «l’Etat ne saurait jamais se substituer aux familles.
Source : DakarEcho