Le
Port autonome de Dakar a sensiblement amélioré ses capacités de
manutention en vrac. « De 4.000 tonnes de marchandises traitées par
jour, les cadences et les capacités sont déjà passées à 17.000 tonnes »,
fait savoir un responsable du concessionnaire Necotrans/Terminaux
vraquiers du Sénégal (Tvs).
A
côté du terminal à conteneurs de Dp World, une immense grue dépasse de
loin les autres équipements. Ici, on est en plein chantier de
construction du quai. C’est le site réservé à la filiale sénégalaise de
Necotrans, Terminaux vraquiers du Sénégal (Tvs). Depuis son
implantation au Sénégal à la faveur d’une convention de concession de 25
ans accordée par l’Etat et signée le 27 novembre 2013, Necotrans s’est
donnée comme objectif de renforcer la compétitivité du Port autonome de
Dakar en procédant à d’importants investissements.
La convention de
concession prévoit des investissements de 48,5 milliards de FCfa, afin
de faire de Dakar l’un des ports les plus compétitifs de la région.
D’autant plus que, précise Abdou Diouf, directeur de Tvs, « le vrac est
le ventre mou des ports africains ». « Très peu de terminaux sont
spécialisés dans les vracs solides », explique-t-il. Le projet dispose
d’un volet environnement, puisque des produits polluants sont manipulés
dans le travail de vrac, rassure-t-on. Le chantier en est à la seconde
phase qui consiste en des travaux d’aménagement des quais.
Les travaux
d’équipement ont été réalisés à 80 %. Avec un quai de 475 mètres, le
terminal vraquier de Dakar traite les matériaux pondéreux non
alimentaires tels que les minerais, le phosphate, le ciment, le clinker,
le charbon, etc.
Sur le site, on distingue nettement le logo en forme
de baobab strié des Industries chimiques du Sénégal, un des principaux
clients de Tvs.
Plusieurs camions assurant le transport des produits en
vrac, stationnent en face d’un immense magasin. Le quai, en dépit des
travaux qui ont démarré en octobre 2014, est toujours fonctionnel.
Source : Le Soleil